Adalia 2.0 et Virginie Hess ont été à la rencontre de différent·es propriétaires de jardin, en ville comme à la campagne, pour vous parler de pistes de solutions concrètes.
Dans un contexte où la conscience écologique prend une place de plus en plus importante, aménager un jardin durable devient une démarche essentielle.
Au-delà de ses bienfaits environnementaux, un jardin durable est un lieu d’épanouissement pour les habitants. Il invite à la contemplation, offre des récoltes locales de fruits et légumes et constitue un refuge pour la faune.
Sélectionnées pour leur adaptation aux conditions locales, elles sont des alliées précieuses pour un jardin qui respecte les principes du développement durable. Ces plantes nécessitent peu d’entretien, seront plus résistantes aux maladies et aux attaques de ravageurs et sont très fréquemment aptes à faire face aux variations climatiques, réduisant ainsi fortement les besoins en eau.
Connaître le contexte du projet de plantation est la première étape à envisager ; le choix des plantes à utiliser en découlera directement. Une liste de plantes à conseiller “toute faite” ne vous assurera pas le succès, car de nombreux critères doivent être pris en compte.
Parmi ces critères, il est bien entendu important de tenir compte :
1/ De la situation géographique dans laquelle nous nous trouvons mais aussi l’espace dont nous disposerons.
Les grands jardins pourront accueillir une plus grande diversité de végétaux comme par exemples différentes essences d’arbres à moyen ou grand développement ou encore des arbustes indigènes laissés en port libre (à l’état naturel)
Les arbustes de taille modérée, les plantes vivaces, les bulbes seront plus adaptés aux plus petits jardins ou terrasses.
2/ Il faudra aussi tenir compte de la nature du sol, de l’exposition… tout en veillant aussi à une belle harmonie de couleurs, un étalement des floraisons durant l’ensemble de l’année et d’une alternance de volume afin que l’aménagement soit harmonieux.
Les plantes indigènes sont particulièrement bien adaptées à leur environnement et sont d’excellents alliés pour la faune locale et les insectes pollinisateurs.
Vous pourrez grâce à elles aménager de magnifiques haies libres ou prairies fleuries.
Qu’elles soient arbustives ou vivaces, souvent très mellifères, elles apporteront nectar et pollen de qualité à nos insectes pollinisateurs tout au long de la belle saison. D’autres seront tout particulièrement appréciées pour les graines et baies qu’elles produisent.
Par exemple, les arbustes à baies comme le sureau, l’amélanchier, le gui ou l’aubépine leur apporteront de belles ressources en nourriture à notre faune sauvage.
Nos pollinisateurs quant à eux apprécieront tout particulièrement : le saule marsault, le lierre grimpant, l’hellébore, l’eupatoire maculé, le thym, l’origan, l’achillée millefeuille, le chèvrefeuille des bois… ou tout simplement le trèfle et pissenlit qui sublimeront votre pelouse fleurie.
A côté de cela, bon nombre de plantes horticoles pourront également trouver leur place dans ce type de jardin en apportant leur lot de qualités.
Pensons par exemple à quelques arbustes comme le Cognassier du japon, le Deutzia gracilis, le Romarin officinalis, le Caryopteris, le Skimmia, l’Heptacodium, le Millepertuis à grandes fleurs..
Ou aux vivaces comme l’agastache, le petit calament, le géranium sanguin, les échinops, la grande Astrance, l’Anémone du Japon, le sedum spectabile…
Toutes ces plantes apporteront de bien belles ressources à nos insectes pollinisateurs.
Il est tout à fait possible d’aménager de plus petits espaces qui regorgeront de vie !
Pour ce faire :
Avec ces choix, votre balcon sera non seulement beau, mais aussi durable et peu exigeant en entretien.
Plus de renseignements : www.adalia.be
Adalia 2.0 et Virginie Hess ont été à la rencontre de différent·es propriétaires de jardin, en ville comme à la campagne, pour vous parler de pistes de solutions concrètes.
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