Printemps Au Naturel
Cette campagne regroupe des centaines d'actions qui ont lieu partout en Wallonie du 20 mars au 20 juin.
0488 45 93 57
info@adalia.be
Suivez-nous

 
Printemps Au Naturel  > Offrir le gîte aux pollinisateurs

Offrir le gîte aux pollinisateurs

40 % des espèces d’insectes sont menacées d’extinction ! Une des raisons de cette extinction est la diminution d’habitats, dû à plusieurs facteurs comme l’utilisation des pesticides, l’urbanisation, la déforestation, ….

Accueillir les pollinisateurs chez soi ? On vous explique comment faire !

Pour accueillir les pollinisateurs chez vous, il vous faut aménager des lieux de nidification et de ponte. Pour cela, les abris à insectes sont une partie de la clé. Quelques morceaux de bois, un peu d’outillage, et c’est parti !

 

Du bois pour accueillir les syrphes, les abeilles et les guêpes solitaires !

Pour aider les pollinisateurs à nicher, vous pouvez disposer dans  votre jardin :

Tiges creuses ou à moëlle tendre

Coupez des tiges creuses (bambou, roseau, paille, prêle, carotte sauvage, forsythia…) ou des tiges à moëlle tendre (sureau, ronce, framboisier, hortensia…) en morceaux de 10 à 15 cm de long. Si vous utilisez des tiges creuses, bouchez l’une des extrémités avec de la boue.

Assemblez-les en « fagot ». Placez ce fagot à proximité d’un massif, à l’horizontal, en orientant l’ouverture au sud. Suspendez-le à une hauteur comprise entre 50 cm et 2 m à un endroit dégagé et protégé du vent et de la pluie.

Bûche percée

Percez des trous de différents diamètres allant de 2 à 10 mm sur une profondeur d’environ 10 cm. Les tubes ainsi percés doivent être espacés d’au moins 2 cm.

Tas de bois

Entassez du bois mort (des branches fines et des souches percées ou non). Vous pouvez planter des fleurs mellifères autour de votre aménagement pour le rendre plus esthétique

Des espaces pour accueillir les pollinisateurs qui nichent dans le sol !

La majorité des abeilles sont terricoles, c’est-à-dire qu’elles nichent dans le sol ! Beaucoup d’insectes hivernent sous la litière, la mousse et dans les sols meubles. Il ne faut pas les déranger et ne pas perturber le sol.

  • Laissez un tas de feuilles mortes pendant l’hiver.
  • Laissez un tapis de mousse se développer dans un coin tranquille.
  • Laissez des terriers de rongeurs abandonnés ou des trous de racines arrachées.
  • Laissez quelques mètres de sol nu bien exposé.
  • Laissez une petite surface d’herbes hautes au fond du jardin ou le long d’une haie.
  • Réalisez un petit tas de pierres pour les insectes cavicoles.
  • Laissez les chaumes et fleurs séchées sur place.
  • Laissez pousser la végétation spontanée. Elle servira à la fois d’habitat, de zone de nidification mais aussi de ressource alimentaire tant par ses fleurs que par ses feuilles qui alimentent les chenilles de papillons.

 

Conserver des espaces plus naturels, dans lesquels la nature peut se développer, est également très important. Un tas de bois, un talus de terre ou de sable, ou encore des talus empierrés ainsi que des espaces verts que l’on ne tond pas peuvent déjà offrir de très beaux gîtes aux pollinisateurs, mais également à une multitudes d’insectes utiles.

Donnez une deuxième vie à vos coquilles d’escargot vides

Certains butineurs comme l’osmie bicolore nichent et pondent dans lescoquilles vides !
Si vous êtes adepte de ce mets, après votre repas vous pouvez disposer les coquilles dans votre jardin fleuri ou les coincer dans vos murs ou murets ! Veillez à ce que l’ouverture soit vers le bas afin que la pluie n’y entre pas.

Evitez les hôtels à insectes et les pesticides !

Faites attention, par contre, à éviter les constructions trop importantes, tel que les hôtels à insectes de plus de 1m², qui attireraient également les prédateurs des pollinisateurs, et desserviraient votre but.  Privilégiez plutôt une multitude de petits emplacements dans lesquels les insectes pourront s’installer.

Dans cette démarche favorisant la biodiversité, les insecticides et pesticides sont évidemment à proscrire.

Pour leur éviter de longs trajets entre leur nid et les plantes qu’ils visitent, pensez à associer ces refuges à des plantations de végétaux mellifères et indigènes.

Offrir le couvert